MATINIK FAUNE

Publié le par KADANS' KREOL

Colibri madèreLE COLIBRI

 

Le Colibri ou plutôt les colibris sont aussi appelés oiseaux-mouches à cause de leur petit taille et du battement rapide de leurs ailes qui deviennent ainsi pratiquement invisibles.

 

Quatre espèces seraient présentes à la Martinique et dans ses îles sœurs. Ici, la taille des colibris ne dépassent pas 6cm, en omettant leur bec long et fin. Ce bec leur permet d’aller chercher au fond des fleurs le nectar qui leur sert de nourritures ou des petits insectes. Chez certaines espèces le bec peut-être plus long que le corps (colibri porte-épée non présent en Martinique).

En prélevant du nectar, les colibris participent à la pollinisation des fleurs et ont en conséquence une grande importance écologique.

 

Grâce à leurs mouvements d’ailes rapides, les colibris peuvent voler à reculons, faire du surplace, se déplacer très rapidement et faire des voltiges surprenantes.

 

Le plumage du colibri est coloré et  brillant, avec des couleurs très variées.

 

C’est dans l’espèce des colibris que l’on rencontre le plus petit des oiseaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE SERPENT

 

Reptile très venimeux, il n’était pas bien pour les travailleurs de ces champs de se retrouver face à la « bête longue », nom de substitution dans le parler local pour éviter d’en rencontrer un, à la seule évocation de son nom (serpent).

Il est aussi appelé « Fer de Lance » et il doit sa présence dans les champs pour son affection pour las rats gros mangeurs de canne.

Ainsi, l’homme fit venir d’Inde, le prédateur qui allait le débarrasser de cette plaie avant de s’apercevoir que la solution ainsi trouvée lui posera         it plus tard problème : la mangouste en effet consommatrice de rats, s’attaquait à la volaille des fermiers et fit aussi disparaître à jamais beaucoup d’espèces d’oiseaux endémiques de l’île (le perroquet…).

 

Le serpent s’en prend non seulement aux rongeurs également aux oiseaux mais aussi à l’homme quand il se sent menacé. Le venin qu’il vous injecte s’attaque au sang et provoque une coagulation vasculaire qui entraîne le bouchage des vaisseaux jusqu’à provoquer la mort de la personne mordue. Il n’y a pas si longtemps, la gendarmerie payait une prime à chaque tête de serpent rapportée.

Mesurant jusqu’à plus d’un mètre de long, le trigonocéphale, vit dans tous les milieux humides de l’île.

Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de le rencontrer car sensible aux mouvements du sol, il fuit à l’approche de l’homme.

 

 

   

 

 

 

 

MangousteLA MANGOUSTE

 

 

 

 

 

Si la mangouste est présente en Martinique, c’est à cause du serpent trigonocéphale que l’on rencontrait dans les champs de canne à sucre.

 

Venant de l’Inde via l’Angleterre, petit mammifère carnivore, la mangouste a été introduite en Guadeloupe puis en Martinique vers 1890-1891 à la demande des colons, pour éliminer rats et serpents, nuisibles aux planteurs et aux plantations de la canne à sucre.

 

A son arrivée on a pu noter  une sensible diminution des rats et serpents mais aussi de beaucoup d’autres espèces, oiseaux, reptiles, petits mammifères existant dans notre faune.

 

De nos jours vous l’apercevrez traversant nos routes pour disparaître très rapidement à travers les champs de canne ou le sous-bois opposé. Toutefois, bon nombre de conducteurs cherchent plutôt à l’écraser sous les roues de leur voiture car ce mammifère est devenu rapidement gênant ; carnivore et prédatrice, la mangouste s’attaque à la volaille et aux œufs, des résidents, s’attirent ainsi les foudres d’une large frange de la population.

 

La mangouste reste un animal facilement apprivoisable, participant à la lutte contre les souris, rats et serpents que l’on trouve dans nos campagnes.

 

 

 

 

 

 

 

LE MANICOU

 

 

Le Manicou est petit mammifère de la famille des marsupiaux qui peut mesurer jusqu’à 60cm et avoir une queue aussi grande que sa taille. C’est un condensé de chat, de singe et de cochon. Le manicou est connu sur le continent américain sous le nom d’Opossum. Il a un corps trapu et un museau plus ou moins pointu. Ses membres postérieurs sont plus longs que ses membres antérieurs. Les quatre pâtes du manicou ont des pouces inversés pour lui faciliter la grimpe dans les arbres. I L s’abrite dans les arbres creux pour dormir.

Il possède des crocs acérés, ses prémolaires sont coupantes et ses molaires broyeuses. Sa bouche est remplie de 50 dents.

 

On peut en rencontrer le soir sur les routes. Le Manicou se déplace lentement sur terre, ébloui par les phares d’une voiture, le manicou reste immobile au milieu de la chaussée et peut se faire tuer ou capturer vivant.

 

La femelle du manicou s’occupe des petits. Elle les transporte 2 à 3 mois dans sa poche (le marsupium) puis 1à2mois sur son dos. Elle a des portées de 8 à 10 petits et la gestation est de 12 à 13 jours en moyenne. Le nombre de portées par an est en moyenne de 2.

 

Autrefois le manicou était très apprécie pour sa chair.

 

Aujourd’hui, il est protégé en Martinique par arrêté du 17 février 1989.

Publié dans Bienvenue

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